Prendre en compte les variations créées par les crises

Les crises, particulièrement quand elles sont prolongées, affectent radicalement et parfois dramatiquement la vie quotidienne mais aussi les perceptions, les valeurs et les comportements.  Ainsi par exemple, la façon de prendre des risques ou la peur de ‘l’autre’ vont légitimer l’utilisation de la violence ou la peur du lendemain vont rendre difficile les investissements de long terme et l’établissement de routines. Il est facile de confondre les éléments liés aux crises avec les déterminants culturels et imaginer par exemple des cultures ‘naturellement violentes’, des groupes de déplacés ‘naturellement apathiques’ alors que ce sont les crises, y compris la présence d’une aide humanitaire parfois massive, qui ont développés certains traits.

Il est facile de confondre les éléments liés aux crises avec les déterminants culturels

De plus, l’action humanitaire crée des cultures propres, mues par des valeurs et motivations variées et basées sur un droit et une éthique humanitaires ayant sa propre logique et dynamique. Les contacts culturels entre les différentes parties prenantes changent les pratiques, les visions du monde et souvent engendrent de nouveaux besoins. Cependant, ces contacts culturels permettent également des échanges de points de vue, de connaissances ou de comportements qui permettent l’émulation.

L’action humanitaire crée des cultures propres

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la resilience

Le renforcement des capacités de choix et d’initiatives de chacun

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la localisation

‘aussi locale que possible et aussi internationale que nécessaire’

la sensibilité culturelle

vers un changement de paradigme

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