Le CERAR fait le choix de mener des recherches non pas sur les populations locales
mais avec ces mêmes populations, pour mettre au centre leurs connaissances et leurs visions.
La recherche action participative :
– intègre la population dans tous les phases de la recherche, au delà de l’analyse des besoins;
– arrive à des solution alternatives, au delà de l’application seulement des solutions ‘standards’;
– s’oriente vers la maximisation des impacts au-delà des résultats directs des projets. »
La recherche-action participative, compte tenu de la volatilité des situations de crises prolongées et du besoin constant d’adapter les connaissances de terrain, engage les acteurs locaux dans les recherches sur leurs réalités au quotidien et la traduction des résultats de ces recherches dans des initiatives de résilience.
Le processus de la recherche-action combine simultanément la recherche avec l’action sur le terrain dans un jeu permanent d’interactions . Elle repose principalement sur l’idée que pour connaître une réalité sociale, il faut participer à sa transformation. Une intervention de recherche ou de développement ne se fait pas ‘sur’ un terrain mais ‘en’ situation de terrain. En cela, la recherche-action ne travaille pas sur un objet (d’étude) mais avec des sujets producteurs de connaissance, co-auteurs de la recherche.
La recherche-action partage certaines valeurs comme :
– l’esprit de coopération et de responsabilité sociale,
– l’esprit de démocratie participative,
– l’esprit de reconnaissance des droits individuels et culturels pour renforcer et étudier des dynamiques sociales.