Un changement de paradigme
Le CERAR propose d’intégrer la sensibilité culturelle dans toutes les initiatives humanitaires pour créer une conscience opérationnelle de la diversité et de la complexité des cultures à travers des dialogues et une ouverture d’esprit commune.
L’objectif n’est pas de remplacer une culture par l’autre mais de trouver la juste balance entre les principes humanitaires (culture humanitaire), les cultures organisationnelles, les cultures locales dans leur expression quotidienne afin de prendre en compte cette complexité, ainsi que les forces et les besoins de tous.
L’objectif est de trouver la juste balance entre la culture humanitaire, les cultures organisationnelles et les cultures locales dans leur expression quotidienne.
Différents outils basés sur la communication interculturelle, les logiques participatives ou la construction de la confiance ont été développés et utilisés largement dans le secteur humanitaire. Ces outils ont permis de recentrer les démarches un peu plus sur les communautés affectées et de les rétablir dans leurs rôles d’acteurs sociaux. Ces efforts sont louables mais peuvent encore être approfondis avec le changement de paradigme proposé par le CERAR.
Le CERAR fait le plaidoyer pour l’intégration des communautés locales dans les prises de décision sur les orientations, les conceptions et réalisations des projets, mais aussi pour la construction sur les savoirs locaux humanitaires.
Celui-ci fait le plaidoyer pour l’intégration non seulement des communautés locales dans les prises de décision sur les orientations, les conceptions et réalisations des projets, mais aussi pour la construction sur les savoirs locaux humanitaires afin d’établir un modèle contextualisé et de proximité. Ceci va plus loin que l’appropriation des projets, il s’agit véritablement grâce à la sensibilité et le dialogue culturels de créer conjointement un savoir humanitaire local.