… à travers un changement de paradigme
Souvent les projets de renforcement de la résilience se concentrent sur l’amélioration des moyens de survie ou d’adaptation de la vie aux conditions créées par les crises, le retour ‘à la normalité’. Ceci est essentiel pour maintenir les possibilités d’actions des populations touchées. Mais c’est un rebond et non une avancée.
Cependant, pour pouvoir réellement progresser pendant et après les crises et plus encore continuer à se développer positivement et de manière éthiquement responsable, il est important de modifier les conditions dues aux contextes. Ainsi par exemple la cohésion sociale, la protection sociale informelle, la recherche de moyens de subsistance alternatifs, la consommation différente de l’eau et des ressources naturelles peuvent être améliorées. Les communautés l’ont en général très bien compris et avec les moyens du bord tentent des initiatives locales actives et résilientes ancrées dans leurs cultures et respectueuses autant que possible de l’environnement.
Pour pouvoir réellement progresser pendant et après les crises et continuer à se développer positivement et de manière éthiquement responsable, il est important de modifier les conditions dues aux contextes.
Le CERAR propose de se centrer sur la résilience transformative en soutenant et de renforçant ces initiatives locales. Ceci s’effectue à différents niveaux. En premier, aux niveaux individuel, familial et communautaire, le renforcement de la résilience se base sur la confiance en soi et dans les autres, la reconnaissance sociale, la mutualisation des moyens de subsistance, le renforcement des capacités individuelles et collectives, et la diversité des capitaux sociaux. Aux niveaux régional et national, le renforcement de la résilience se centre sur le renforcement institutionnel, environnemental et légal ainsi que sur la réduction des inégalités et discriminations et le changement collectif de mentalités.
Le CERAR propose de se centrer sur la résilience transformative.
Le CERAR promeut ainsi et renforce la résilience transformative par l’amélioration des capacités de choix et d’initiatives des associations et groupes locaux et de la mobilisation communautaire. Pour renforcer cette résilience, il est nécessaire d’avoir une bonne compréhension initiale des contextes, des principaux facteurs qui peuvent contribuer à son épanouissement dans chaque environnement spécifique pour qu’un équilibre durable entre ces facteurs soit établi. La recherche-action et l’accompagnement contextualisé de proximité peuvent notamment appuyer l’intégration des connaissances locales et de la sensibilité culturelle pour amener à la résilience transformative.
Le renforcement de la résilience transformative (l’objectif du CERAR) devient possible grâce à la localisation et une bonne sensibilité culturelle.
Le renforcement de la résilience transformative devient possible grâce à la localisation et une bonne sensibilité culturelle.