Intégrer la sensibilité culturelle dans nos projets

Les impacts des projets ne peuvent être durables que s’ils sont tout à fait appropriés par toutes les parties prenantes. La sensibilité culturelle est indispensable pour permettre une bonne appropriation. La sensibilité culturelle consiste à toute démarche entreprise pour lire les contextes dans lesquels nous travaillons et pour intégrer les dimensions culturelles dans les programmes humanitaires. Ceci comprend les systèmes et les significations partagés de chaque groupe, expliquant leur façon de fonctionner, de ressentir, de normer et de percevoir.  

Les aspects culturels sont intégrés dans tous les aspects de la vie quotidienne, de la crise et du contexte. Ils ne constituent pas un élément que l’on peut mettre de côté dans nos programmations. Au contraire, la sensibilité culturelle doit être prise en compte dans toutes les étapes de nos démarches. 

La sensibilité culturelle doit être prise en compte dans toutes les étapes des démarches humanitaires et de développement. 

Pour chaque projet, diverses cultures se rencontrent et parfois s’entrechoquent. Il peut s’agir des cultures locales mais aussi des cultures expatriées et humanitaires ou encore de celles liées aux crises.  Il est important dans un premier temps d’en être conscient et de prendre conscience également de la complexité culturelle engendrée par l’aide et des impacts positifs et négatifs possibles de celle-ci sur la fabrique sociale et culturelle.  Il est essentiel également de distinguer les différents niveaux et déterminants culturels pour construire sur les initiatives et connaissances locales. Celles-ci en effet peuvent améliorer les programmes, les rendre plus accessibles et durables.   Ceci est particulièrement important dans le cas des crises prolongées puisqu’une aide humanitaire peut avoir sur le long terme des impacts négatifs significatifs sur les cultures et les structures locales. 

Être sensible à la culture ne veut pas dire que nous devons tomber dans un romantisme ou un relativisme culturels
mais plutôt d’établir un dialogue constructif et mutuel.

Être sensible à la culture ne veut pas dire que nous devons tomber dans un romantisme ou un relativisme culturels et accepter tout des cultures locales. Nous devons être conscient de notre propre culture, de sa complexité et de son influence dans nos interprétations des situations.  Être sensible à la culture ne veut pas dire également qu’il faut essayer de tout comprendre ou de tout simplifier des cultures locales mais plutôt d’établir un dialogue constructif et mutuel entre les cultures en rompant avec la suprématie de certaines sur les autres.   

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la resilience

Le renforcement des capacités de choix et d’initiatives de chacun

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la localisation

‘aussi locale que possible et aussi internationale que nécessaire’

la sensibilité culturelle

vers un changement de paradigme

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