Vers une résilience transformative …

Souvent l’objectif de la résilience est de rebondir pour revenir à la situation de ‘normalité’ d’avant la crise, comme un ressort. Mais est-ce que ceci est réaliste et suffisant pour une reconstruction durable ?
Notre point de départ pour une meilleure compréhension de la résilience est que face à une crise, chaque individu, groupe ou communauté a les possibilités d’aller plus loin que la survie, en mobilisant ses capacités de choix pour se développer positivement – même dans des conditions de vie difficiles – d’une manière qui correspond à ses valeurs et ses environnements.

Souvent l’objectif de la résilience est de rebondir pour revenir à la situation de ‘normalité’ d’avant la crise.
Mais est-ce que ceci est réaliste et suffisant pour une reconstruction durable ?

Ces capacités de résilience englobent la survie à travers l’absorption des chocs mais aussi l’adaptation des comportements et des modes de vie au contexte de crise et la transformation de l’environnement et du contexte pour continuer à se développer positivement. Ces trois formes sont complémentaires et nécessaires mais pour trouver des solutions durables, il faut tendre au maximum vers la dernière, la résilience transformative. La résilience devient alors un processus de long terme, localisé et proactif.
Une résilience efficace se base sur différents facteurs dont trois semblent primordiaux. Tout d’abord, la capacité qu’ont les individus ou les groupes et communautés à imaginer l’avenir et à s’y projeter de manière positive (ce que les psychologues appellent le ‘locus de contrôle ou de maîtrise’.). Ces individues ont alors le sentiment de contrôler au moins partiellement le déroulement de leur vie grâce à leurs choix et leurs prises de décision (choix d’une formation ou d’une profession, le fait de se déplacer ou pas). Ceux-ci sont alors rétablis dans leur position d’acteur et non plus seulement de victime.

Les capacités de résilience englobent la survie mais aussi l’adaptation des comportements et des modes de vie et la transformation de l’environnement pour continuer à se développer positivement.

Ensuite la résilience se construit grâce à l’existence et l’appartenance à des réseaux sociaux. C’est la conjugaison de ces réseaux qui est essentielle : la cohésion sociale et l’entraide à l’intérieur des groupes et des communautés la solidarité entre voisin ; les interactions et les liens entre groupes et communautés des villages avec les même problèmes qui s’unissent pour confronter les problèmes ensemble et comme dernier l’accès au soutien d’acteurs extérieurs (organisations publiques, ONG, médias, etc.).

La résilience se construit grâce à l’existence et l’appartenance à des réseaux sociaux.

La résilience est transformative et durable si elle s’inscrit dans les cultures locales et s’adapte aux conditions de l’environnement . En cela, les organisations nationales sont à même de soutenir efficacement le renforcement de la résilience partageant avec les communautés touchées par les crises, la même vision du futur, ayant accès aux différents capitaux sociaux et construisant avec leurs connaissances locales pour identifier, médier et catalyser les forces et moyens existants localement. La résilience transformative s’inscrit donc dans les logiques de la localisation et de la sensibilité culturelle.

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la résilience

Le renforcement des capacités de choix et d’initiatives de chacun

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la localisation

‘aussi locale que possible et aussi internationale que nécessaire’

la sensibilité culturelle

vers un changement de paradigme

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