Les connaissances complémentaires : ‘aussi locale que possible et aussi internationale que nécessaire’

Les connaissances humanitaires des organisations nationales se basent notamment sur une autre compréhension des interactions sociales et du leadership formel et informel au sein des communautés, des moyens de bâtir la confiance avec les différentes parties prenantes et d’un savoir-faire humanitaire spécifique dans le développement et la mise en œuvre contextualisée des projets.

Les connaissances humanitaires des organisations nationales se basent sur une autre compréhension des interactions sociales et du leadership formel et informel, des moyens de bâtir la confiance et d’un savoir-faire humanitaire spécifique.

Leurs décisions d’agir se basent essentiellement  sur la foi en l’expérience et les capacités de l’organisation et de son personnel plutôt que sur un protocole international ‘strict’. Leurs connaissances culturelles sont une clé du succès dans de tels cas. Ils peuvent promouvoir le rapprochement entre les communautés, les acteurs de la société civile et les acteurs humanitaires nationaux et internationaux, jouant le rôle de catalyseurs, de «traducteurs culturels» et de facilitateurs.

Ces connaissances locales permettent un meilleur accès aux communautés, tout en atténuant les risques opérationnels, sans pour autant tomber dans un ‘remote management’ qui transfert les risques simplement des partenaires internationaux vers les nationaux.  L’apport de leurs connaissances se retrouve dans leurs relations avec toutes les parties prenantes locales sensibles à la culture comme le respect traditionnel des autorités locales formelles et informelles et leur compréhension du non-dit de la culture profonde. Leur compréhension des besoins de la communauté, plus fine, nuancée et sensible culturellement,   peut garantir que des programmes adaptés à la culture et au contexte sont conçus et mis en œuvre.

Collaborer avec des organisations locales est plus qu’un ‘remote management’ qui transfert les risques simplement des partenaires internationaux vers les nationaux.

Leur proximité en tant que «fils du pays» crée un sentiment de confiance, contribue à l’expertise humanitaire fonctionnelle et opérationnelle et complète les connaissances existantes du secteur humanitaire international. Ils offrent une autre façon de traiter les programmes humanitaires basée beaucoup plus sur les interactions sociales que sur les distributions et cherchent des impacts à long terme allant bien au-delà des opérations d’urgence. Cela signifie impliquer directement les organisations locales, promouvoir leur appropriation et renforcer la cohésion sociale au sein et entre ces communautés. 

Les connaissances et expériences existantes devraient être systématiquement cartographiées et capitalisées par le biais de l’accompagnement contextualisé de proximité et la recherche-action , en particulier en ce qui concerne les réponses locales, la préparation et la résilience. Cela permettra d’identifier et de systématiser l’expertise nationale, de manière flexible et créative.

Les organisations nationales offrent une autre façon de traiter les programmes humanitaires basée beaucoup plus sur les interactions sociales et cherchent des impacts à long terme.

Aussi les organisations nationales ont la responsabilité de créer une culture interne du changement et un espace pour réfléchir sur leurs propres pratiques et connaissances. Ils devraient également plaider activement pour la reconnaissance de leur expérience et contribuer au développement stratégique des connaissances humanitaires. Pour ce faire et renforcer leurs capacités, les organisations nationales ont  besoin d’un catalyseur sous la forme d’un membre externe ou d’une structure externe pour les aider à réaliser leur plein potentiel, en respect de leur culture organisationnelle. C’est dans ce sens que l’accompagnement contextualisé de proximité a été créé.

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la resilience

Le renforcement des capacités de choix et d’initiatives de chacun

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la localisation

‘aussi locale que possible et aussi internationale que nécessaire’

la sensibilité culturelle

vers un changement de paradigme

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